Travailler en freelance : ce qu’il faut retenir !

Travailler en freelance : ce qu’il faut retenir !

Se reconvertir en tant que freelance vous tente-t-il ? Ce statut attire en effet beaucoup de travailleurs et d’entrepreneurs de part les perspectives de liberté qu’il promet. De plus, de nombreux secteurs d’activité sont devenus réalisables en freelance, grâce à l’essor du numérique. Développement web, graphisme, journalisme, traduction, transcription… ne sont que quelques exemples de métier qui peuvent être lancés en tant qu’indépendant. Dans cet article, découvrez l’essentiel de ce que vous devez savoir si vous voulez vous lancer sur la voie de cette reconversion professionnelle.

Faut-il un statut juridique pour pouvoir exercer en tant que freelance ?

Sachez que le terme « freelance » ne définit pas un statut juridique. En effet, il désigne uniquement le mode travail en tant qu’indépendant. Au contraire des contrats CDD et CDI qui vous subordonnent à un patron, vous serez uniquement lié par des contrats à vos clients. Vous réalisez ainsi des prestations pour livrer des produits ou pour effectuer des tâches précises selon les termes d’un contrat précis. Cela vous confère une liberté totale quant à votre organisation et à vos méthodes de travail.

Pour pouvoir exercer en tant que freelance, il s’avère ainsi de choisir l’un des statuts juridiques relatifs à l’entreprise individuelle ou d’opter pour le portage salarial. En particulier, c’est le régime micro-entreprise qui est le plus répandu pour débuter en tant qu’auto-entrepreneur. Ce statut est en effet la version simplifiée de l’EI et permet notamment de bénéficier d’une comptabilité allégée et d’un régime fiscal allégé. Toutefois, il n’est accessible que si le chiffre d’affaires est inférieur à 72 600 € pour les prestataires de services et inférieur à 176 200 € pour les activités de vente et d’exploitation immobilière. Au-delà, vous serez considéré sous le statut d’entreprise individuelle.

Toutefois, pour devenir freelance, vous pourrez aussi opter pour une « entreprise individuelle à responsabilité limitée » ou une « entreprise individuelle à responsabilité limitée ». Cette démarche permet de distinguer vos actifs professionnels de votre patrimoine personnel, pour protéger ce dernier. Cependant, si vous prévoyez un fort développement de votre activité, vous avez aussi la possibilité de créer votre société. Vous pouvez notamment choisir entre une EURL ou une SASU, qui assurent une meilleure sécurité juridique. De plus, dans l’avenir, cela vous permettra par exemple d’envisager l’embauche d’employés ou la recherche d’un associé.

Comment conjuguer l’activité salariale et le travail en freelance ?

Il n’est pas nécessaire de quitter votre travail pour vous lancer sur la voie d’un projet en freelance. Toutefois, le succès de votre projet va grandement dépendre de votre engagement et du temps que vous y allouez. Néanmoins, par mesure de sécurité, de nombreuses personnes choisissent d’exercer en tant qu’indépendant, parallèlement à leurs postes de salariés. Dans ce cas, il s’avère cependant nécessaire de vérifier que vous n’êtes pas soumis à une clause de non-concurrence si vous voulez exercer dans le même secteur d’activité que votre employeur. D’autre part, comme celui de fonctionnaire, certains statuts spécifiques sont également soumis à des dispositifs d’exclusivité. Dans ce cas, il n’est pas possible de cumuler l’activité salariale à un projet indépendant.

Hannah

Bonjour tout le monde !

Bienvenue sur mon blog je m’appelle Hannah et je suis chargée des achats dans une entreprise basée sur Paris. Je travaille principalement en Btob.

Sur ce site je parle de business mais à ma manière ! Je ne fais pas de grand discours sur le développement d’entreprise en des termes tous plus farfelus les uns que les autres.

Ici je parle business pour tout le monde, vous y trouverez des astuces et bons plans pour le quotidien !